Pratiques de constellation
La connaissance est dans les lieux
"Le processus de connaissance, « shibulama », auquel nous invitent les Kogis, ne procède pas d’une mise à la question objective mais naît, au contraire, d’un ajustement et d’une coopération entre des sujets à l’écoute les uns des autres. C’est un acte collectif de participation et de communion qui exprime la solidarité entre la conscience humaine et l’ordre du monde. Il nomme littéralement les fils vivants qui rattachent tout ce qui se donne à connaître au tissu continu de la nature. Il relève d’une sensibilité élargie aux réseaux, visibles et invisibles, qui expriment l’interdépendance de tout ce qui fait la Terre : les gens, les roches, les abeilles, les arbres, les eaux, les cieux…"
La “constellation de tous les êtres” est une pratique pour “permettre aux non-humains d’un écosystème donné de s’exprimer sur ce qu’il se passe pour eux dans ce milieu, en lien avec une problématique clairement énoncée au départ, sur un lieu donné” (Lichen).
La pratique est inspirée à la fois par le "Travail Qui Relie" de Joanna Macy et par les constellations systémiques largement utilisées dans les entreprises comme aide à la décision.
Par les effets de décentrement qu’elle induit, en faisant passer l’appréhension et l'interprétation d’une situation complexe par l'implication sensible et l'expression empathique des ressentis, elle constitue un exercice étonnant d’incorporation de la condition terrestre.
